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Après les décès de cinq résidents à la maison de retraite de Lherm, près de Toulouse, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a prévu de se rendre sur place, mardi 2 avril 2019, alors que des proches de victimes souhaitent porter plainte.
Dans la soirée du dimanche 31 mars, une vingtaine de personnes âgées vivant dans l’Ehpad privé "La Chêneraie" à Lherm, au sud de Toulouse auraient été victimes d’une intoxication alimentaire. D’après un bilan provisoire, cinq d’entre elles - quatre femmes âgées de 72 à 95 ans et un homme de 93 ans - sont décédées.
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Une enquête pour "homicides involontaires et blessures involontaires" a été ouverte par le parquet de Toulouse. Cependant, à cause des "mesures d’investigations complexes", le procureur Dominique Alzeari a précisé que les recherches allaient être longues. Des prélèvements en vue d’analyses toxicologiques et biologiques ont été effectués et l’autopsie des victimes devrait bientôt commencer, rapportent les médias.
A la suite de ces décès, les familles des victimes sont en colères et certaines veulent même porter plainte. Alain, le fils d’une nonagénaire, cité par La Dépêche, estime que sa mère est "morte d’un empoisonnement". "Je veux des explications alors je vais porter plainte", a-t-il ajouté. L’homme a par ailleurs affirmé que les repas servis aux personnes âgées n’étaient pas cuisinés sur place. Son médecin traitant lui aurait d’ailleurs confirmé que les résidents mangeaient des plats préparés.
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Face à cette situation Agnès Buzyn a déclaré sur Twitter, lundi 1er avril, qu’elle allait se rendre sur place. "Nous devons comprendre les circonstances de ce drame", a-t-elle dit. D’après le procureur, 19 personnes étaient sous surveillance médicale, "dont 16 en urgence relative sans que le pronostic vital de l’une d’elles ne soit engagé", lundi en fin d’après-midi. L’agence régionale de santé (ARS) a ensuite affirmé que trois d’entre elles ont rejoint l’Ehpad.
