Pendant le confinement, certes le harcèlement scolaire ne s’est plus passé dans les cours de récréation, mais ce fléau s’est reporté en ligne.
Depuis 2015, la France a toujours participé à la journée nationale dédiée au harcèlement scolaire. Le jeudi 5 novembre, le ministre de l’Eduction nationale, Jean-Michel Blanquer, sera présent à une conférence organisée par l’Unesco qui porte sur ce thème de plus en plus préoccupant.
Malgré la crise sanitaire et les mesures de distanciation sociales relatives au coronavirus, le harcèlement scolaire est loin de disparaître. Ce phénomène a certes disparu des cours d’école durant le confinement et la fermeture des écoles, mais désormais il se manifeste de plus en plus sur les réseaux sociaux. Les faits de cyber-violence et cyber-harcèlement ont pris e l’ampleur ces derniers temps.
> Journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire
Justine Atlan de l’association e-Enfance, responsable de la gestion de la plateforme téléphonique Net Ecoute, a expliqué que pendant le confinement, ils ont réceptionné "30 % de sollicitations en plus, exclusivement d’adolescents pour des faits de cyber-violence et cyber-harcèlement", rapporte Francetvinfo.fr.
Cette responsable a aussi ajouté que : "Les faits dont ils nous ont fait part étaient assez graves. La diffusion d’images intimes de jeunes filles, la diffusion de données personnelles…". . En septembre, la plateforme Net Ecoute a enregistré "une hausse de 26 % des appels liés au cyber-harcèlement par rapport à 2019", a également révélé Justine Atlan.
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