Selon le baromètre In-Store Media réalisé sur un panel représentatif de la population française, les consommateurs français sont obligés de privilégier des promotions pour leurs achats alimentaires.
Avec la guerre en Ukraine, les Français font face à une vague d’inflation jamais vue depuis près de 40 ans. Après deux années marquées par les restrictions et les économies forcées, les consommateurs sont de nouveau obligés de serrer la ceinture. Selon le baromètre In-Store Media*, la majorité des Français (58%) font désormais leurs courses à 10 euros près. S’ils ont prévu de dépenser 70 euros, ils ne pourront absolument pas aller au-delà de 80 euros.
La hausse des prix de l’énergie et des produits de grande consommation est ressentie par près de 90% des consommateurs français, dont la moitié la juge très importante. "Par conséquent, la fréquentation des commerces locaux (magasins de proximité, commerces de bouche, marchés municipaux) et bio baisse, là où 89% des consommateurs continuent de visiter les grands formats hypermarchés et supermarchés.", souligne l’étude réalisée auprès de 2 000 consommateurs français en avril 2022.
Pour arriver à joindre les deux bouts, 62% des consommateurs privilégient la promotion pour acheter un produit qui n’était pas prévu dans leur liste. En conséquence, 56% des Français se laissent tenter par un produit imprévu contre 59% en 2021. Dans la foulée, 33% sont tentés de tester une nouveauté contre 37% l’année dernière). Afin d’éviter des privations sur les achats alimentaires qui restent leur priorité, les consommateurs font des arbitrages dans les besoins qu’ils jugent secondaires comme les sorties et produits culturels, ou encore les vêtements et les produits high-tech.
Lire toute l’actualité sur la société en France