"Ici, c’est la France", rappelle Emmanuel Macron concernant les îles Glorieuses

Durant son déplacement dans les territoires d’outre-mer français de l’océan Indien, Emmanuel Macron s’est arrêté dans les îles Glorieuses, mercredi matin. C’est un archipel de 7 kilomètres carrés, situé à 253 km au nord-est de Mayotte, au nord-est du canal du Mozambique. Premier chef d’Etat français à se rendre sur place, il a passé près de deux heures sur cette plage de sable blanc, aux eaux d’un bleu translucide.

"C’est notre fierté, notre richesse"

Les Glorieuses, qui font partie de l’archipel des îles Eparses entre Madagascar et le continent africain, accueillent dans leurs eaux plus de 2 900 espèces marines, dont 20 % menacées d’extinction. Cette visite d’Emmanuel Macron était très attendue en plein débat sur les conséquences du réchauffement climatique et l’avenir de la biodiversité. Le président français a défendu la richesse du territoire, rappelant la place des Glorieuses dans l’ensemble national : "Ici, c’est la France. C’est notre fierté, notre richesse". Puis il a tenu à préciser : "On n’est pas là pour s’amuser, mais pour bâtir l’avenir de la planète. Ce que nous préservons ici aura des conséquences sur les littoraux, y compris de l’Hexagone".

Une discussion avec des scientifiques

En marge de cette visite, le locataire de l’Elysée a rencontré des scientifiques pour évoquer la création d’une réserve nationale naturelle sur l’archipel des Glorieuses. Ce dernier est composé de la Grande Glorieuse (3 kilomètres de diamètre), de l’îlot du Lys (600 mètres de diamètre), de l’île aux Crabes et des Roches vertes. Les experts voudraient une présence scientifique plus permanente et renforcée sur place, pour des données à long terme sur la biodiversité. Une idée qui semble intéresser Emmanuel Macron. "Je le vois comme une manière de valoriser ces territoires", a-t-il dit, selon les propos rapportés par Le Point.

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