Interrompues par le confinement lié au coronavirus, les vaccinations devraient reprendre en urgence, selon la Haute Autorité de santé (HAS) ce mardi 16 juin. Elles concernent plusieurs centaines de milliers de personnes en France.
Avec l’épidémie de coronavirus et le confinement, les vaccinations ont beaucoup chuté, selon la HAS. Dans les détails, elle a indiqué que "44 000 nourrissons âgés de 3 à 18 mois" n’auraient pas été vaccinés contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la coqueluche, les méningites dues à la bactérie Haemophilus influenzae de type b et l’hépatite B. Le professeur Elisabeth Bouvet a également évoqué le cas des "adultes qui ont des maladies chroniques, des fragilités particulières".
Relevant "une double préoccupation", la présidente de la Commission technique des vaccinations de la HAS a estimé qu’il est aujourd’hui important de reprendre les vaccins. Un rattrapage aurait déjà eu lieu pour les enfants, dès le début du déconfinement, mais l’infectiologue Elisabeth Bouvet estime que cela ne suffit pas. Affirmant que "le déficit reste important pour la rougeole", elle a évoqué le risque de résurgence des épidémies.
La HAS appelle à rattraper les vaccinations non réalisées durant la période de confinement. D’après les informations relayées par les médias, 90 000 personnes tous âges sont concernées par les vaccins anti-papillomavirus, 123 000 par le ROR (rougeole-oreillons-rubéole). La Haute Autorité de santé a également indiqué que 450 000 personnes devraient faire les vaccins antitétaniques.
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