Les violences dans les écoles ont augmenté l’année dernière, passant à 13,6 incidents pour 1000 élèves, selon l’enquête annuelle Sivis, Système d’information et de vigilance sur la sécurité scolaire.
Les violences dans les écoles ont connu une « légère hausse » durant l’année scolaire 2011-2012, d’après l’enquête Sivis, publiée sur le site du ministère de l’Éducation nationale. Ainsi, dans les établissements publics du second degré, l’on a enregistré en moyenne 13,6 incidents graves pour 1000 élèves, contre 12,6 l’année précédente.
Comme chaque année, les lycées professionnels sont les plus affectés par les violences avec 19,6 incidents pour 1000 élèves. Même les professeurs ne sont pas à l’abri des violences dans ces établissements, selon Le Figaro. « C’est (…) dans ces établissements que les cas de professeurs agressés se sont le plus fréquemment produits ».
Avec 15 incidents pour 1000 élèves, les collèges ont également été régulièrement le théâtre de violences en 2011-2012. En revanche, les lycées d’enseignement général et technologiques n’ont été confrontés à des scènes de violences qu’assez rarement avec 5,5 incidents pour 1000 élèves.
Selon l’enquête Sivis, les violences sont le lot quotidien de certains établissements. « 5% des établissements concentrent à eux seuls 29% des faits ».
Différentes formes de violences ont été recensées, mais la majorité des cas, 81%, concerne les atteintes aux personnes. 40% sont liés aux violences verbales, 33% - en augmentation de deux points - en lien avec les violences physiques, 10% les atteintes aux biens et 9% les atteintes à la sécurité.
Cependant, l’augmentation globale des actes de violences enregistrés par Sivis est à prendre avec précaution. D’après Le Figaro, elle « est (…) due, mécaniquement, à la prise en compte depuis la rentrée 2011 des situations de harcèlement -à la suite des assises sur le harcèlement scolaire en mai 2011- ce qui élargit le champ des incidents recensés ». En un an, la hausse s’établit à 0,4 incident, conclut l’enquête qui appelle à « la prudence quant à l’interprétation d’une année sur l’autre ».
Source : Le Figaro