Les personnes immunodéprimées pourront recevoir un traitement préventif, puisqu’elles courent un risque important de développer une forme grave de Covid-19. Cette mesure a été annoncée par la Haute autorité de santé (HAS).
Les vaccins anti-Covid-19 ne fonctionnent pas bien pour les personnes immunodéprimées. Pourtant, ces dernières pourraient développer une forme grave de coronavirus.
Dans un communiqué de presse, la Haute autorité de santé (HAS) a annoncé que ces malades pourront recevoir préventivement un traitement par anticorps monoclonaux, notamment si elles sont cas contact.
"La HAS rend une décision accordant une autorisation d’accès précoce au traitement Ronapreve (casirivimab et imdevimab) en prophylaxie pré-exposition ou post-exposition au Sars-CoV-2 chez des patients immunodéprimés qui ne sont pas protégés malgré une vaccination complète", a-t-elle indiqué vendredi 6 août.
Selon cette institution, on estime que 130 000 patients immunodéprimés sont non-répondeurs à un schéma vaccinal complet et ainsi concernés par ce traitement en France.
Ronapreve est développé par la biotech américaine Regeneron, en partenariat avec le laboratoire Roche.
Ce traitement associe deux anticorps monoclonaux, dirigés spécifiquement contre la protéine S (spike ou spicule) du Sars-CoV-2. Ils agissent en empêchant la pénétration du virus dans les cellules, luttant ainsi contre sa réplication.
Depuis mars, le Ronapreve a été autorisé en accès précoce. Pourtant, ce dispositif a uniquement concerné des patients à haut risque de forme grave déjà contaminés par le coronavirus, en phase précoce de l’infection.
La chaîne note qu’il s’agit d’une procédure permettant à certains patients de bénéficier d’un médicament avant qu’il ne reçoive une autorisation de mise sur le marché pour l’indication concernée.
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