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Entre début décembre et fin février, la grippe a circulé activement en métropole, avant de laisser place à une phase post-épidémique prolongée.
L’épidémie de grippe durant l’hiver 2024-2025 s’est révélée plus intense que les précédentes, avec un impact fort en termes d’hospitalisations et de mortalité. Elle a débuté précocement en décembre et s’est prolongée jusqu’à fin février en métropole, suivie d’une phase post-épidémique durant plusieurs semaines. Les territoires ultramarins restaient encore concernés début avril. Toutes les tranches d’âge ont été touchées, mais les enfants de moins de 5 ans et les personnes âgées ont été les plus vulnérables. Cette vague a duré trois mois, plus longtemps que la moyenne habituelle. En parallèle, la bronchiolite est restée dans des seuils classiques selon les données de Santé publique France, rapportent les médias nationaux comme Le Figaro.
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Environ 5 000 décès attribués à la grippe ont été enregistrés, mais ce total reste incomplet. Près de 30 000 hospitalisations ont été recensées, concernant surtout les plus de 60 ans, mais aussi de nombreux enfants, une tendance inhabituelle. Plusieurs éléments ont amplifié la gravité de l’épidémie : la co-circulation de plusieurs souches virales, une couverture vaccinale insuffisante, et une efficacité réduite du vaccin chez les aînés. La hausse des cas a également favorisé d’autres infections, comme les méningocoques. À l’inverse, les cas de bronchiolite sont restés dans la moyenne. Quant au Covid, il a peu circulé.
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