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L’hebdomadaire Marianne a indiqué qu’un important déploiement de forces de l’ordre est prévu, pour la mobilisation du 5 décembre, en France.
Pour encadrer la journée de grève du 5 décembre, la moitié des unités de police seront mobilisées sur le terrain, d’après une source policière, rapporte l’hebdomadaire Marianne, relayé par Sputnik France. Au total, la France dispose de 160 unités, toutes spécialités confondues. En prenant compte les congés et arrêts maladie, 120 à 130 d’entre elles seraient opérationnelles. Ce plan "secret" de la préfecture prévoit, ainsi, le déploiement de 55 unités lourdes et 16 unités de la BRAV (Brigade de répression de l’action violente). Plus encore, pour distribuer des amendes aux personnes ne respectant pas les zones interdites, 44 équipes "d’agents verbalisateurs" vont être sur le terrain.
Côté matériel, deux canons à eau seront fournis par la préfecture de police et quatre autres par les CRS (Compagnies républicaines de sécurité). L’hebdomadaire a également révélé que de nouvelles "caméras tactiques" seront installées en toute discrétion pour que le commandement puisse surveiller les points stratégiques.
Par ailleurs, plusieurs zones seront interdites aux manifestants, surtout de la porte Maillot à la place de la Concorde sur l’axe des Champs-Élysées. Un autre périmètre comprend le Trocadéro, le pont d’Iéna, la Tour Eiffel et le Champ-de-Mars. Puis, le secteur à partir de l’esplanade des Invalides jusqu’à l’Assemblée nationale et à Matignon. Dans tous ces endroits, 29 unités de CRS et 6 unités de la BRAV seront stationnées.
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En outre, 26 unités lourdes et 10 BRAV seront réparties autour des axes de manifestation passant par la place de la Nation et la place de la République. Un spécialiste a annoncé à Marianne que le trajet de manifestation est classique, sur un terrain bien connu des forces de l’ordre. "Mais surtout qui ne passe pas place d’Italie, une des pires places parisiennes en matière de maintien de l’ordre, avec un centre commercial d’un côté, un commissariat et une mairie de l’autre", a-t-il poursuivi.
Pour ce mouvement social du jeudi, les policiers craignent la venue de Black Blocs. "Ces derniers mois, on s’est habitué aux manifs de Gilets Jaunes avec des Black Blocs agglomérés, des cortèges où il n’y a quasiment plus de badauds", a fait savoir un policier à l’hebdomadaire. Il a également annoncé que la nouvelle doctrine du maintien de l’ordre prévoit d’interpeller et de réagir vite dès que des Black Blocs apparaissent, "il va falloir faire preuve de discernement au milieu de manifestants pacifiques traditionnels", a-t-il conclu.
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