Jacques Witt/SIPA
Depuis une vingtaine de jours, Paris subit les conséquences de la grève des éboueurs contre la réforme des retraites.
Le Syctom, syndicat métropolitain, qui gère les trois usines d’incinération aux alentours de Paris, a annoncé la fin du blocage dans 2 sites, à savoir à Saint-Ouen et Issy-les-Moulineaux. Quant au 3e site, à Ivry-sur-Seine, il a fait l’objet d’une réquisition par les forces de l’ordre.
Ces re-ouvertures ont permis de faire baisser la quantité d’ordures qui jonchent les rues de la capitale. La mairie a d’ailleurs confirmé cette situation en précisant que "Ce dimanche, le tonnage d’ordures non ramassées dans Paris poursuit sa baisse, avec 7828 tonnes estimées contre 9800 tonnes hier". Quelque "162 bennes sillonnent les rues de Paris (...) C’est 2,5 fois plus qu’un dimanche normal", se réjouit l’hôtel de ville dans des propos rapportés par Le Figaro.
Toutefois, la situation pourrait s’empirer rapidement ; des prestataires privés auraient déposé un préavis de grève. La CGT en aurait fait la demande pour l’entreprise Polyreva Derichebourg. Les employés demandent " une augmentation des salaires et l’amélioration des conditions de travail, tout en s’associant au mouvement contre la réforme des retraites". La grève qui devait commençait ce dimanche n’a pas eu lieu. Des pourparlers seraient en cours entre la direction et les employés. D’autres établissements privés parisiens pourraient également entrer en grève.