ROMUALD MEIGNEUX/SIPA
La ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, a déclaré ce mardi que les recherches d’une mission en cours avancent plutôt bien pour qu’il y ait des alternatives pour le glyphosate.
Le gouvernement interdira "plus de la moitié" des utilisations du glyphosate, désherbant très controversé, dès début 2021, a affirmé mardi la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili. "Sur le glyphosate, on a une mission en cours (qui est) plutôt en train de bien avancer dans la recherche pour qu’on ait des alternatives.", a-t-elle souligné au micro de la radio France Inter. La ministre a reconnu que ce chiffre est insuffisant alors que l’objectif de la France en 2017 était une sortie de l’essentiel des usages du glyphosate l’an prochain. L’interdiction totale doit avoir lieu en 2023.
La question de l’utilisation du glyphosate est souvent évoquée depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron. Le chef de l’Etat avait exclu toute interdiction du produit sans solutions alternatives. "Il n’y aura pas d’interdiction sans solutions", avait-il déclaré devant des agriculteurs au salon de l’Agriculture le 22 février dernier. Le président de la République avait alors énuméré plusieurs exemptions prévisibles à l’interdiction, sur la base d’un rapport de l’INRAE (l’Institut national de la recherche agronomique). Il s’agit des terrains non mécanisables, de l’agriculture de conservation des sols, et des cultures légumières sous contrat.
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