Le préfet du Tarn Jean-Michel Mougard a lancé un appel pour cesser les blocages dans le cadre du mouvement des gilets jaunes. Une requête que les manifestants ont complètement ignorée.
La manifestation des gilets jaunes se poursuit à La Réunion comme dans certaines régions de la métropole. Dans la préfecture du Tarn, 13 barrages filtrants étaient érigés ce jeudi à 8 heures. Des perturbations qui étaient visibles dans huit communes, dont Albi et Castres, mais surtout Graulhet et Réalmont. Ces blocages ont eu lieu, malgré l’appel lancé mercredi par le préfet Jean-Michel Mougard. Ce dernier a demandé le "rétablissement de la libre circulation".
Le communiqué du préfet stipulait clairement les conditions de manifester qui est un droit fondamental. Selon la note, il est interdit d’exercer les manifestations dans n’importe quelles conditions et modalités. En revanche, elles doivent être conciliées avec d’autres libertés essentielles comme la liberté de circulation pour tous. "De nombreux responsables [d’]entreprises font désormais état de difficultés d’approvisionnement et de pertes de chiffre d’affaires", mentionnait également le texte repris par 20 Minutes.
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La préfecture a surtout pointé les conséquences des blocages sur l’activité économique ou sur l’emploi des Tarnais. Certains gilets jaunes, les plus irréductibles ont ignoré les conseils de la préfecture. Cette dernière compte toutefois durcir les règles en précisant que "le cas échéant, les perturbations excessives de la vie collective donneront lieu à intervention pour rétablir la sécurité et l’ordre publics".
[ Mouvement des gilets jaunes ]
La préfecture du #Tarn en appelle à la responsabilité de chacun et au respect mutuel, pour un rétablissement de la libre circulation. pic.twitter.com/t4zsY0DbZF— Préfet du Tarn (@prefet81) 21 novembre 2018