Plusieurs manifestants en gilets jaunes défileront devant le tribunal u cours du mois de janvier afin de répondre de leurs actes. Dégradations ou encore violences contre les forces de l’ordre leur sont reprochées.
Les différents mouvements des gilets jaunes ont été émaillés de violences et de dégradations en tout genre. Depuis quelques semaines, des dizaines de manifestants sont passés devant les tribunaux de France. Ils étaient entendus pour des accusations de violences ou de dégradations à leur encontre. La plupart des manifestants ont sollicité un délai pour qu’ils puissent préparer leur défense. C’est pourquoi les audiences auront lieu début janvier. Si la plupart des faits ont donné lieu à l’ouverture d’informations judiciaires avec une enquête en cours, un procès sera suivi de près. Il s’agit de celui de six membres d’un groupuscule d’extrême-droite originaires repérés pour des dégradations le 1er décembre.
Depuis début décembre, près de 200 gilets jaunes étaient jugés en comparution immédiate à Paris. Parmi eux, une cinquantaine a écopé de prison ferme. Toujours dans la capitale, la PJ étudie une quinzaine de dossiers relatifs à des violences contre les forces de l’ordre, mais aussi sur les dégradations sur l’Arc de Triomphe, rapporte Europe1. En régions, la peine la plus lourde a été prononcée à l’encontre d’un un Marseillais de 28 ans. Il a été condamné à deux ans de prison ferme pour pillage d’un magasin de téléphonie sur la Canebière.
Mercredi, quatre gilets jaunes ont répondu de leurs actes pour violences en réunion sur des policiers par le tribunal de Valence, dans la Drôme. L’un d’eux, Stéphane Trouille a été condamné à un an de prison ferme. Sa co-accusée, une militante communiste a présenté des excuses et a écopé de trois mois de prison ferme.
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