L’étau se resserre à trois jours des manifestations des Gilets jaunes prévus le 17 novembre prochain. Alors que le gouvernement essaye de calmer les tensions sociales, les réactions pleuvent du côté des politiciens.
De nombreuses manifestations de gilets jaunes seront organisées samedi pour contester la hausse des taxes et des prix des carburants. Invité ce mercredi sur RTL, le Premier ministre Edouard Philippe a annoncé un plan de 500 millions d’euros qui sera mis en œuvre au 1er janvier 2019 pour les 20% des Français les plus modestes. Il y aura également une surprime à la conversion automobile qui devrait atteindre 4 000 euros pour les foyers les plus modestes. Cette déclaration du chef du gouvernement a fait réagir plus d’un en particulier le président des Républicains Laurent Wauquiez.
Sur le plateau de BFM TV et RMC Info, Laurent Wauquiez a donné son avis au sujet de l’annonce d’Edouard Philippe. "L’information de la matinée, c’est qu’ils n’annulent pas les hausses de taxe", a lâché le président des Républicains. "L’information de la matinée, c’est que le président de la République ne corrige pas son erreur. C’est donc qu’il n’a pas entendu les Français", a-t-il renchéri déplorant que les classes moyennes soient "laissées de côté". L’élu a ensuite insisté sur l’arrêt des hausses massives de taxe, car aucun autre dispositif ne pourra répondre aux attentes de la population, a-t-il précisé sur le récit du Figaro.
Plusieurs personnalités sont également sorties de leur mutisme après ces annonces. Eric Coquerel, député de la France insoumise définit les mesures annoncées comme de l’"improvisation". Daniel Quéro, président de "40 millions d’automobilistes" a pour sa part dénoncé une série de mesurettes répondant en aucun cas aux besoins et aux attentes des Français. "Pour les automobilistes, la seule issue possible est la baisse des taxes", a-t-il martelé sur le récit du Parisien.