Rafael Yahgobzadeh/AP/SIPA
Alors que l’acte 45 des Gilets Jaunes coïncide avec plusieurs manifestations à Paris, les autorités craignent un retour des violences.
Né le 17 novembre 2018, le mouvement des Gilets Jaunes en est à sa 45e édition. Pour la manifestation à Paris, les autorités craignent un samedi à hauts risques. Et pour cause, les Journées du patrimoine ou encore la Marche du climat se déroulent en même temps que la mobilisation. Le Ministère de l’Intérieur et la Préfecture de Police s’inquiètent surtout d’un retour des violences dans la capitale. D’après le bilan de la préfecture, 65 arrestations étaient recensées à midi avec 1 249 personnes contrôlées et 13 autres verbalisées.
Plusieurs points de la capitale étaient placés sous haute surveillance dès la matinée de ce samedi. Dans le quartier de la gare Saint-Lazare, les forces de l’ordre ont bloqué des manifestants, la plupart sans Gilets Jaunes, mais se revendiquant de ce mouvement social. Les agents ont dispersé les manifestants qui se dirigeaient ensuite vers les Champs-Elysées en tirant une fois du gaz lacrymogène. "Nous sommes traités comme des criminels", a lâché Brigitte, militante écologiste sur le récit d’Europe1.
Selon une source policière, les forces de l’ordre doivent intervenir rapidement dès qu’il y a des attroupements.
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Boules de pétanque, marteau, mortiers dissimulés dans un lecteur DVD, autant d’armes par destination saisies par la @prefpolice qui n’ont pas leur place dans des manifestations déclarées et pacifiques. pic.twitter.com/X7S4Nt1Nc3
— Préfecture de Police (@prefpolice) 21 septembre 2019
