Dans le cadre de la 15e grande journée de mobilisation des "Gilets Jaunes", environ 46 600 manifestants se sont rassemblés à travers le pays, samedi 23 février, a affirmé le ministère de l’Intérieur.
Selon les données officielles, régulièrement contestées par les Gilets Jaunes, la mobilisation a rassemblé plus de personnes que lors de l’acte 14. S’il y avait près de 41 500 manifestants dans toute la France, la semaine dernière, rappellent les médias, ils étaient dans les 46 600 samedi 23 février, selon les informations du ministère de l’Intérieur. A Paris, il y en avait au moins 5 800, contre 5000 lors du précédent acte.
Une Toulousaine âgée de 46 ans a indiqué à l’AFP : "A tous ceux qui pensent que la mobilisation s’essouffle je dis ‘regardez, ouvrez les yeux’". " C’est une immense colère et il n’y a pas de retour en arrière possible", a-t-elle ajouté, selon La Libre.be
Les manifestants ont d’abord défilé dans le calme mais, comme chaque semaine, des débordements ont éclaté, note L’Express. Les forces de l’ordre ont réagi par jets de projectiles et des tirs de grenades lacrymogènes.
"La violence, toujours. Les exactions commises en marge des rassemblements de Clermont-Ferrand, Rouen, Montpellier... sont intolérables", Christophe Castaner sur Twitter.
La violence, toujours.
Les exactions commises en marge des rassemblements de Clermont-Ferrand, Rouen, Montpellier... sont intolérables.
Je salue l’action de nos forces de l’ordre, intervenues avec sang-froid et détermination alors même qu’elles étaient violemment prises à partie.— Christophe Castaner (@CCastaner) 23 février 2019
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