Le secteur de l’emploi est fortement menacé à la suite des six semaines de mobilisation des gilets jaunes. Les entreprises ont été obligées de prendre des mesures face à la crise.
Depuis le 17 novembre dernier, des manifestants en gilets jaunes ont envahi les rues de la métropole et de la Réunion. Ils ont occupé des ronds-points et ont organisé de nombreux barrages filtrants. Les six semaines de crise ont eu un impact considérable sur le plan social notamment dans le secteur de l’emploi. En effet, le ministère de l’Économie a recensé plus de 43 000 demandes de chômage partiel déposées par les entreprises durant la mobilisation sur tout le territoire.
L’économie française a sans conteste subi les conséquences de cette crise. François Asselin, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises, a d’ailleurs confirmé ces données sorties par le ministère de l’Économie. Ces chiffres sont "malheureusement exacts", a-t-il affirmé sur le récit de RTL. De leur côté, les gilets jaunes ont obtenu une réponse favorable sur bon nombre de leurs revendications.
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La ministre du Travail a, quant à elle, sorti un chiffre légèrement inférieur à celui de Bercy à raison de 41 000 emplois menacés. Muriel Pénicaud a annoncé il y a quelques jours que l’État débloquerait au moins 28 millions d’euros pour que les entreprises en difficulté puissent payer leurs salariés.
41 000 salariés en activité partielle/chômage technique à cause de la fermeture de commerces liées aux violences depuis 5 semaines : mon ministère a débloqué 28M€ pour leur permettre de percevoir leur salaire. L’enjeu est maintenant de préserver leur emploi. Stop aux violences !
— Muriel Pénicaud (@murielpenicaud) 23 décembre 2018