Garde d’enfants : ce qui attend les parents à partir du 11 mai

L’arrêt maladie devenu chômage partiel depuis le 1er mai

Depuis la fermeture des écoles en raison du confinement lié à la pandémie du coronavirus, beaucoup de parents ont été contraints de prendre un arrêt maladie pour s’occuper de leurs enfants. Depuis le début du confinement, les parents en arrêt maladie ont touché 90% de leur salaire. Mais depuis le 1er mai, le dispositif de chômage partiel a été mis en place pour remplacer le système d’arrêt maladie.

La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a expliqué lundi matin que le chômage partiel "sera maintenu après le déconfinement", soit à compter du 11 mai prochain. Selon elle, "[les parents] seront indemnisés à hauteur de 84% au-dessus du SMIC et 100% pour un SMIC". Toutefois, si l’employeur décide que le salarié retourne sur son lieu de travail, le chômage partiel prendra fin, et "le droit du travail "classique" ne considère pas le problème de garde comme motif de refus d’aller travailler", a tenu à souligner Mathilde Hardy, avocate et experte Cadremploi.

Le cas des non-salariés

Dans le cas des parents qui font du télétravail, à partir du 11 mai ils peuvent continuer à travailler "dans les mêmes conditions qu’actuellement, avec la souplesse attendue des employeurs", a aussi indiqué cette avocate.

Quant aux non-salariés : les travailleurs indépendants, les fonctionnaires et les agents contractuels de droit public, ils bénéficient d’arrêts de travail indemnisés jusqu’à la fin de l’état d’urgence sanitaire, qui est fixée au 24 juillet.

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