G7 : une enveloppe de 350 000 euros pour indemniser les commerçants de Biarritz

Un geste légitime

L’activité des commerçants de Biarritz a été perturbée lors du sommet du G7. Et cela face aux pertes qu’ils ont enregistrées à cause des mesures de sécurité mises en place durant la rencontre des leaders mondiaux. Sur le plateau de France 2, le président de la République Emmanuel Macron a fait la promesse d’indemniser ces commerçants. L’enveloppe de 350 000 euros sera débloquée, a annoncé jeudi la secrétaire d’Etat à l’économie et aux finances Agnès Pannier-Runacher. "Nous voulons saluer les commerçants qui ne sont pas des agents publics, mais qui ont joué le jeu en restant ouverts pendant les quatre jours du sommet. Il est légitime de les indemniser", a-t-elle déclaré à la presse, propos relayés par France info.

Le calcul des indemnisations

Le déblocage de cet argent devrait être effectif avant le 1er novembre. Le calcul des compensations sera basé sur la marge brute sur les quatre jours de fermeture de Biarritz. Les indemnisations pourront être élargies à "d’autres endroits qui ont pu être bloqués à proximité de Biarritz". Selon les précisions apportées par Agnès Pannier-Runacher, l’enveloppe correspond peu ou prou à l’argent versé aux commerçants lors des travaux de Notre-Dame de Paris ou lors de l’expérience des gilets jaunes.

Les pertes des commerçants

Avant de faire cette annonce, la secrétaire d’Etat s’est rendue dans quelques commerces de la ville. Elle a notamment visité ceux qui se trouvent dans la zone rouge, périmètre où la sécurité était maximale et dont l’accès n’était réservé qu’aux personnes accréditées et aux habitants. Patrick Darrigade, gérant d’une Maison de la presse, dans la zone rouge, affirme que le montant de sa perte s’est élevé à 28 000 euros sur quatre jours. Il risque, en outre, d’être déficitaire en fin d’année. "C’était la pire semaine pour faire ce sommet", a de son côté déclaré Joëlle Vachet, gérante d’un magasin de vêtements.

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