La ministre du Travail, Elisabeth Borne, a révélé l’existence des fraudes au chômage partiel. Des procédures pénales sont ainsi engagées.
Lors de son entretien sur France Info, vendredi 4 septembre, la ministre du Travail, Elisabeth Borne, a parlé de la fraude au chômage partiel, rapporte Le Figaro. Ce dispositif a été instauré par le gouvernement pour éviter les licenciements pendant le confinement. Pourtant, "on a fait 45 000 contrôles sur l’activité partielle, il y a eu des fraudes, on doit avoir près de 400 procédures pénales engagées", a annoncé la ministre. Les entreprises concernées n’ont pas respecté, d’après ses dires, les règles du chômage partiel.
La ministre a expliqué que parfois, les sociétés se sont trompées à leur avantage ou à leur désavantage, ainsi, "on les aide à rectifier", a-t-elle affirmé. Mais en cas de fraudes ou de l’escroquerie, c’est une procédure pénale qui, selon elle, est engagée, et "c’est le tribunal".
Par ailleurs, jeudi soir, Bruno Le Maire a révélé que les mesures de chômage partiel seront prolongées en 2021 si nécessaire.
En outre, Elisabeth Borne a également indiqué, à cette occasion, la mise en place d’un dispositif "d’indemnités journalières ou d’activité partielle". Il s’agit d’une mesure pour les parents qui ne pourraient pas faire garder leurs enfants, dans le cas d’établissements scolaires fermés.
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