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La revalorisation des pensions minimales entrera en vigueur le 1er septembre. Les décrets mentionnant le montant ou encore les conditions sont parus au Journal officiel le 11 août.
Au micro du journal Ouest France, Henri Martin, économiste spécialiste du système de retraite à l’université de Lille, a analysé les effets de la revalorisation des pensions minimales sur les futurs retraités. A noter que ce dispositif entrera en vigueur le 11 septembre prochain.
L’expert a indiqué que le minimum de pension dans le système de retraite concerne les carrières du secteur privé à taux plein. Entre 166 et 172 trimestres validés sont requis pour l’obtenir, selon l’année de naissance. A la fin de sa carrière, une personne travaillant dans le privé a droit à deux pensions de retraite : la pension complémentaire du régime Agirc-Arrco et celle du régime général. Le minimum contributif (Mico) concerne uniquement cette dernière.
Le Mico est fixé à 684 euros brut. Ce montant est pourtant proratisé à la durée validée, donc si un salarié a validé 21 années sur les 42, sa retraite est comparée à 342 euros. Selon le journal, il est possible de percevoir une retraite à taux plein, sans les trimestres requis, avec un départ à 67 ans. S’il a plus de 120 trimestres cotisés, donc validés au titre de l’emploi, ce minimum contributif s’élève à 748 euros par mois.
Le gouvernement a promis une revalorisation de 100 euros correspondant à une hausse maximale de 25 euros sur le minimum contributif de base et une augmentation de 75 euros au maximum du Mico. Ainsi, l’augmentation de 100 euros brut concerne uniquement les personnes qui ont tous leurs trimestres, dont les 120 cotisés. Ceux qui n’ont pas atteint cette durée n’auront qu’au maximum une hausse de 25 euros brut. Le gouvernement cible ainsi les personnes qui ont de petites retraites, mais qui ont travaillé toute leur carrière. Concernant le nombre de personnes touchées par cette revalorisation, Henri Martin a souligné que le chiffre 15%, évoqué par le gouvernement, est un peu ambitieux.
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