Malgré cette nouvelle participation forfaitaire qui entrera en vigueur le 15 mai, le plafond annuel, protecteur pour les assurés, restera à 50 euros.
À compter du 15 mai, les patients devront assumer un reste à charge de 2 euros lors de chaque consultation médicale ou acte médical, contre 1 euro précédemment. Cette participation forfaitaire, qui n’est pas remboursée par l’Assurance maladie, couvre les frais associés aux consultations, aux examens radiologiques et aux analyses. La décision d’augmenter ce reste à charge, initialement prévu entre 2 et 3 euros selon un décret gouvernemental datant du 16 février, a été entérinée par le conseil de l’Union des caisses d’Assurance maladie (Uncam). Cependant, si le praticien pratique le tiers payant, le montant sera récupéré ultérieurement lors du remboursement. Le plafond annuel de cette participation demeure à 50 euros pour protéger les assurés, rapporte BFMTV.
Cette participation forfaitaire concerne également les personnes souffrant d’une affection de longue durée (ALD) ou en arrêt de travail pour maladie. Toutefois, quelques exceptions sont prévues, notamment pour les enfants et les jeunes de moins de 18 ans, ainsi que pour les femmes enceintes à partir du 6ème mois de grossesse jusqu’au 12ème jour suivant l’accouchement. De plus, les bénéficiaires de la Complémentaire santé solidaire ou de l’aide médicale de l’État (AME) sont également exemptés de cette participation. Par ailleurs, le décret gouvernemental du 16 février prévoyait également le doublement des franchises médicales sur les médicaments, les actes paramédicaux et le transport sanitaire, dont la hausse est devenue effective le 31 mars 2024.
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