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Thomas Fatôme, le directeur général de la Caisse nationale d’assurance-maladie (CNAM), a indiqué que 2 millions de tests coronavirus par semaine sont réalisés en France.
Pour lutter contre la pandémie de coronavirus et freiner sa propagation, la France dépense beaucoup d’argent en tests antigéniques et PCR.
Au micro de Radio Classique, Thomas Fatôme, le directeur général de la Caisse nationale d’assurance-maladie (CNAM), a indiqué que plus de 2 millions de tests sont réalisés chaque semaine dans le pays. Selon ses dires, les Français ont pris "l’habitude de se tester". Cependant cela a un coût, puisqu’un test antigénique coûte 25 euros, et un test PCR, "tout compris", un peu moins de 50 euros.
Selon le directeur, au total, la facture du mix entre le PCR et l’antigénique s’élève à peu près à 100 et 120 millions d’euros par semaine, pour environ 2 millions de tests réalisés. Il s’agit d’un chiffre impressionnant, représentatif du "quoi qu’il en coûte" en matière de santé publique, rapporte Le Figaro. Ces importantes dépenses, de même que celles de la vaccination, doivent cependant être considérées comme un "investissement" permettant de limiter la diffusion de l’épidémie dans l’Hexagone, selon Thomas Fatôme . "On a eu, c’est vrai, des volumes de test importants, et une troisième vague, alourdissant le bilan de la Covid-19 et son poids massif sur les comptes de la Sécurité sociale", a-t-il précisé.
En Europe, la France est l’un des rares pays à garantir la gratuité de ces tests. Le patron de la CNAM a noté qu’ils devraient rester gratuits, au moins pour le moment. D’après lui, le principe est de continuer à rendre ce test facilement accessible, et le principe de la gratuité est assez solidement établi.
Thomas Fatôme note qu’il est "un tout petit peu tôt" pour estimer le déficit de la Sécurité sociale en 2021, et la dernière prévision date de fin 2020. Toutefois, un point devrait être fait, selon lui, "dans les prochains jours". Le déficit devrait rester "très élevé" cette année, et il sera "un défi très important pour les prochaines années".
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