La ministre déléguée à la citoyenneté, Marlène Schiappa, est attendue, ce vendredi, à la brigade numérique de Rennes en charge de la plateforme arretonslesviolences.gouv.fr.
La plateforme arretonslesviolences.gouv.fr, spécialisée dans les agressions sexuelles et sexistes, a été lancée en 2018. Ouverte 24 heures sur 24, elle permet aux victimes ou témoins de violences sexuelles de déposer un signalement. Depuis le début de la crise sanitaire, les gestionnaires de la plateforme ont constaté une hausse considérable des signalements de violences sexuelles, rapporte Le Figaro, ce vendredi. "Depuis le 1er trimestre 2021, les affaires des violences conjugales, de viols et d’agressions sexuelles ont donné lieu à près de 3 500 conversations écrites via des "chats", soit près du double par rapport à la même période de l’année précédente", a déclaré le commandant Sandrine Masson, chef de l’unité de police exclusivement dédiée à l’étude des signalements enregistrés sur la plateforme.
Depuis la sortie du livre La Familia Grande de Camille Kouchner, les internautes ont également multiplié les signalements sur les réseaux sociaux avec le hashtag #MeetooInceste. Au total, 169 enquêtes de pédocriminalité ont été ouvertes. La ministre déléguée à la citoyenneté, Marlène Schiappa, doit effectuer un déplacement, ce vendredi, à la brigade numérique de Rennes. Celle-ci se charge de la plateforme qui a enregistré un bond de 280 % de sa fréquentation en un an. Depuis 2018, la "B-Num" a traité 460 000 sollicitations de toutes sortes, dont 6 500 relatifs à des violences sexuelles et sexistes. Dans la foulée, 2 696 signalements ont été reçus sur la plateforme depuis le début de l’année et 1 868 victimes ont été prises en charge.
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