Florence Parly : "En seulement un an, (…), les attaques cyber ont été multipliées par quatre"

LINFO.RE – créé le 5.03.2021 à 12h18 – mis à jour le 5.03.2021 à 12h18 - La rédaction

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La ministre des Armées Florence Parly a assuré que son ministère a pour ambition de renforcer sa chaîne de cyberdéfense de bout en bout.

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Un appel à renforcer la chaîne de cyberdéfense

Les chiffres ont explosé. La ministre des Armées Florence Parly a déclaré jeudi 4 mars que les cyberattaques ont été multipliées par 4 entre 2020 et 2021, soit en l’espace d’une année. Face à ce constat, la France, notamment ses militaires, doit renforcer minutieusement sa chaîne de cyberdéfense. "S’il existe bien un espace où la malveillance ne dort jamais, pas même d’un œil, un espace où chacun d’entre nous peut devenir la cible, le vecteur, voire même l’amplificateur de sa menace, c’est bien l’espace cyber", a-t-elle ajouté lors de la signature d’une convention avec le Groupement d’Intérêt Public Action contre la cybermalveillance (GIP Acyma). Grâce à cet accord, le GIP disposera à plein temps d’un officier de la Direction du renseignement et de la sécurité de défense (DRSD), l’agence de renseignement spécialisée dans la contre-ingérence.

L’ambition du ministère des Armées

Le chef de l’Etat Emmanuel Macron a annoncé en février un plan d’un milliard d’euros destiné à renforcer la cybersécurité des systèmes sensibles. Sa déclaration est intervenue après les cyberattaques qui ont causé d’importants préjudices à deux hôpitaux. "Le ministère des Armées porte l’ambition de renforcer sa chaîne de cyberdéfense de bout en bout, de l’administration centrale à la PME sous-traitante d’un grand groupe de défense", a souligné Florence Parly sur les propos repris par Le Figaro.

Des attaques à caractère islamiste

Le GIP ACYMA, créé en 2017, rassemble plusieurs acteurs étatiques impliqués dans la cyberdéfense. Il s’agit de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) et des services des ministères de l’Intérieur, de la Justice, de l’Economie et des Armées. Le secrétariat d’État en charge du Numérique et des acteurs de la société civile y sont également inclus. Dans la majorité des cas, les cyberattaques relevées entre 2020 et 2021 étaient à caractère islamiste.