Prévue pour se tenir de décembre à mars, cette convention citoyenne annoncée par Emmanuel Macron en septembre dernier, débattra sur le sujet délicat de la fin de vie.
La convention citoyenne sur la fin de vie, dont les travaux commenceront le 9 décembre, devrait réunir 150 citoyennes et citoyens afin d’orienter le gouvernement sur un éventuel nouveau changement de loi. Comme l’a annoncé le Conseil économique, social et environnemental (Cese) dans un communiqué, le tirage au sort pour sélectionner les participants démarre ce mardi 25 octobre. Pour participer aux travaux, les participants seront indemnisés par le Cese. Il prendra également en charge les différents frais, dont le transport, l’hébergement et la restauration. La Cese mettra également en place une indemnité de garde d’enfants.
Ce tirage au sort sera effectué par l’institut Harris Interactive. Il devrait s’achever début décembre, juste avant l’installation de la Convention citoyenne, prévue le 9 décembre prochain. D’après les précisions du Cese, le tirage sera réalisé à partir de listes téléphoniques, générées de façon aléatoire (85% de portables et 15% de fixes). Les citoyens et citoyennes tirés au sort vont se réunir à neuf reprises, entre le 9 décembre et le 19 mars prochain. Ils auront vingt-sept jours avant de remettre les conclusions au gouvernement.
Le comité de gouvernance de cette convention "a décidé de retenir six critères de recrutement". Selon les déclarations de la présidente du Comité de Gouvernance de cette convention citoyenne Claire Thoury, sur Franceinfo, les 150 participants seront tirés au sort en fonction "du sexe, de l’âge, des typologies d’aire urbaine, de la région d’origine, du niveau de diplôme et de la catégorie socioprofessionnelle". Toutefois, le Cese a tenu à préciser qu’"une attention particulière sera portée aux publics les plus précaires et aux ultramarins, dont le recrutement peut s’avérer plus difficile."
Source : Lemonde.fr - Tf1info.fr - 20minutes.fr - Francetvinfo.fr - Francebleu.fr