Environnement : des masques polluent les mers et les océans

Une amende

Pendant le week-end, Brune Poirson, la secrétaire d’État à la Transition écologique, a annoncé l’augmentation de l’amende pour le fait de jeter un masque par terre. Elle passera bientôt de 68 à 135 euros (avec majoration à 375 voire 750 euros dans certains cas). Cette décision intervient alors que le plongeur Laurent Lombard a donné l’alerte, car des masques commencent à être repêchés au fond de l’eau.

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Dans les mers et les océans

A environ un mois après le déconfinement, les masques contre le coronavirus deviennent une nouvelle source de pollution. Sur Europe 1, le plongeur a indiqué que cette situation est constatée jusque dans les mers et les océans. "On verra bientôt plus de masques que de méduses dans l’eau", a-t-il prévenu. Avec cette phrase choc, peut-être un peu exagérée, a-t-il reconnu, il a voulu lancer l’alerte.

Nouveaux déchets

Depuis le début de la levée du confinement, Laurent Lombard a remonté des déchets du fond de la Méditerranée, sur les côtes d’Antibes. "J’ai trouvé des masques, des gants, et même deux gels hydroalcooliques", a-t-il précisé au micro d’Europe 1. Pourtant, il n’ en avait jamais trouvé avant. "Nouvelle consommation, nouveaux déchets. C’est presque mathématique", a regretté le plongeur.

De plus en plus de masques consommés

Avec ses équipes, ils n’ont repêché jusqu’ici que quelques dizaines de masques. Mais, "l’accélération peut être brutale", a-t-il prévenu. En effet, avec la présence du coronavirus, le monde utilisera de plus en plus de masques. Alors, forcément on peut se poser la question si cela ne va pas devenir une pollution récurrente au même titre que les mégots que l’on trouve par centaines de milliers dans la mer.

Jusqu’à 500 ans à se dégrader

Rappelons que les masques à usage unique sont composés à plus de 90% de plastique et mettent jusqu’à 500 ans à se dégrader, mais ils ne disparaissent jamais totalement. "Dans ce cas, les particules de plastique sont mangées par les animaux marins, jusqu’aux poissons qui finissent dans nos assiettes", a prévenu le plongeur.

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