Le Collège-lycée Cévenol où étudiaient Agnès ainsi que son présumé meurtrier fait l’objet d’une enquête administrative de l’inspection générale de l’éducation nationale afin d’évaluer l’organisation de l’établissement.
Le gouvernement veut à tout prix savoir les raisons de l’admission du présumé meurtrier de la jeune Agnès au lycée Cévenol. Une enquête administrative de l’inspection générale de l’Education nationale est actuellement en cours dans cet établissement selon les déclarations du ministre de l’Education nationale, Luc Chatel. Cette enquête permettra de connaître la nature du dysfonctionnement car selon lui, ce jeune lycéen mis en examen pour viol et assassinat « n’aurait pas dû se trouver dans cet établissement ».
Depuis la découverte du corps d’Agnès, le Collège-lycée Cévenol se trouve dans une position assez délicate. Les proches de la défunte ont, en effet, pointé du doigt les responsables de l’établissement. Sa mère a même déclaré à la presse « le collège Cévenol a fait une grosse erreur », se référant à l’admission de ce jeune garçon dans un lycée mixte alors qu’il avait déjà un lourd passé avec la justice.
Par ailleurs, la famille d’Agnès a fait savoir que ses obsèques auront lieu demain samedi à Paris, date à laquelle la jeune fille aurait fêté ses 14 ans. Cependant, en raison des tournures politiques associées à ce drame, la famille n’a pas voulu communiquer le lieu où auront lieu les obsèques et a insisté sur le caractère « très privé » de cette cérémonie. « Les ami(e)s d’Agnès, des parents et des professeurs et ceux et celles qui souhaitent se recueillir autour de nous » sont les seuls conviés à ce dernier office religieux selon la mère de la défunte toute en révoquant la présence des journalistes.