Le ’slashing’ ou le multi-emplois commence à séduire les français.
Si le ’slashing’ est parfois une situation subie pour des raisons financières, il commence à séduire et devient ainsi un choix, surtout chez les jeunes. Comme le rapporte LCI, c’est ce qui ressort d’un récent sondage d’Opinionway pour Horoquartz, solution de gestion de planning et de temps.
Selon l’enquête, ces slashers représentent 9% de l’échantillon. Ils sont 12 % à avoir moins de 30 ans, 10% qui ont 30-39 ans, et 7% chez les 50-59 ans. "Difficile de savoir s’il s’agit d’une situation subie ou volontaire, mais elle peut toutefois sembler logique en début de carrière", précise Thierry Bobineau, Directeur Marketing d’Horoquartz.
Le cumul d’activités salariales dépend du secteur d’activité. Il est révélé que 13% des employés dans la santé et de l’éducation sont les plus concernés, et 11% des salariés du BTP, des services aux particuliers, du commerce ainsi que de l’hôtellerie.
Les slashers représentent 5% d’employés dans la banque-assurance, l’industrie, et l’administration. "Un constat logique dans ces secteurs plus classiques sur un plan statutaire où le temps plein en CDI est le plus souvent la norme" selon Thierry Bobineau.
Au niveau géographique, plus la ville est grande, moins il y a de slashers. Les salariés à temps partiel sont plus représentés (26%) que les employés à temps plein (6%).