Abd Rabbo Ammar/POOL/SIPA
Dix ans après les attentats perpétrés en mars 2012 à Toulouse et Montauban, le président français Emmanuel Macron et son homologue israélien Isaac Herzog ont assisté à la cérémonie d’hommage rendu aux victimes.
La cérémonie d’hommage aux victimes des attentats perpétrés par Mohammed Merah en mars 2012 à Toulouse et Montauban a été organisée ce dimanche au sein de la Halle aux Grains de la Ville rose. Le chef de l’Etat Emmanuel Macron a prononcé son allocution en présence des anciens présidents François Hollande et Nicolas Sarkozy, ainsi que l’ancien Premier ministre Manuel Valls et le président du Sénat, Gérard Larcher. Le président israélien, Isaac Herzog, était également sur place pour rappeler "que le terrorisme ne vaincra pas". Lors de sa prise de parole, le président français a souligné que "nous sommes là pour rappeler que la France et Israël sont ensemble déterminés à vaincre le terrorisme sur toutes ses formes et sur tous les fronts", propos repris par 20 Minutes.
Emmanuel Macron a rappelé que "l’antisémitisme et l’antisionisme étaient les ennemis de notre République". Face au drame et face à la répétition, "nous sommes déterminés à anéantir l’antisémitisme, y compris celui qui se cache sous le masque de l’antisionisme", a affirmé le chef de l’Etat. Il a rappelé que l’exécutif n’a jamais rien abandonné, mais a recherché sans trêve l’équilibre entre la défense de nos libertés et le renforcement de notre sécurité. Dans ce contexte, le gouvernement a fait dissoudre le 9 mars dernier "deux collectifs antisémites, dont le collectif toulousain Palestine vaincra".
La cérémonie d’hommage aux victimes des attentats commis par Mohammed Merah a été riche en émotions. Avant le discours d’Emmanuel Macron, des élèves de l’école Ohr Torah, amis des victimes, mais aussi de leurs proches comme Samuel Sandler, qui a perdu son fils et ses deux petits-fils ce jour-là ont livré des témoignages émouvants. Lors de sa prise de parole, le président du Conseil représentatif des institutions juives de Toulouse, Franck Touboul a dénoncé l’existence d’un problème avec l’Islam radical en France. "Le dire, ce n’est pas faire le jeu de l’extrême droite, c’est sauver des vies", a-t-il insisté, pointant "le refus de l’extrême gauche de nommer le réel".
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Émouvant hommage en musique des élèves d’Ohr Torah aux victimes des attentats de mars 2012 à #Toulouse pic.twitter.com/CveDn5T7G2
— 20 Minutes Toulouse (@20minutestoul) March 20, 2022
