La suppression de l’École nationale d’administration (ENA) est une promesse du président de la République Emmanuel Macron datant de la crise des gilets jaunes.
Chose promise chose due. Le chef de l’Etat Emmanuel Macron a bien l’intention d’honorer sa promesse qui date de la crise des gilets jaunes sur laquelle il était revenu dans un premier temps. Le président de la République devra annoncer la suppression de l’Ecole nationale d’administration (ENA), une mesure très forte et surtout extrêmement symbolique. Il devra se prononcer ce jeudi après-midi au cours d’une réunion qui rassemblera près de 200 à 500 hauts fonctionnaires français. Le locataire de l’Elysée leur fera part d’une réforme de très grande ampleur de la haute fonction publique, souligne Europe1.
Avec la suppression de l’ENA, une nouvelle école verra le jour. En effet, Emmanuel Macron envisage d’"ouvrir à de nouveaux candidats les grands corps de l’Etat, qui administrent aujourd’hui le pays, dont les plus connus sont l’Inspection des finances, le Conseil d’Etat ou encore la Cour des comptes." L’objectif du président français est d’attirer des profils plus variés venant des universités et plus uniquement de Sciences Po. En ce qui concerne la formation, le chef de l’Etat doit annoncer un tronc commun à tous les hauts fonctionnaires pour qu’ils soient confrontés à de nouvelles réalités du terrain : laïcité, pauvreté, écologie, discours scientifiques.
Pour que cette réforme soit adoptée avant 2022, elle doit être débattue au Parlement avant le mois de juin.
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