Les tasses estampillées "porcelaine de Limoges" devaient approvisionner la boutique-souvenirs de l’Élysée. Que sont-elles devenues ?
La boutique-souvenirs de l’Élysée était sur le point de vendre des mugs estampillés "porcelaine de Limoges" qui étaient des faux. Les tasses étaient en réalité fabriquées on ne sait où et décorées à Toulouse. L’entreprise Mug in France, le fournisseur de la présidence, a aussitôt réagi en remplaçant ces mugs par d’autres. Mais l’Elysée a néanmoins décidé d’arrêter sa collaboration avec la société.
Selon les informations de France Bleu Limousin et relayées par Le Dauphine, les mugs destinés à l’Elysée étaient censés être en "porcelaine de Limoges". Toutefois, ils ne respectaient pas la nouvelle indication géographique (IG). Ce label qui date de décembre dernier stipule que la porcelaine peut être siglée "Limoges" à condition d’être fabriquée et décorée entièrement à Limoges, ou dans le département de la Haute-Vienne. "L’État délivre des labels de protection et n’exerce lui-même aucun contrôle sur les fournitures qu’il achète, c’est un peu léger", a confié le président de l’Union des fabricants de porcelaine de Limoges sur RTL en parlant d’une histoire croquignolesque..
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Pour justifier son erreur, la société Mug in France assure qu’elle ignorait l’IGP. "Dès qu’on a appris la nouvelle, nous avons détruit les mugs concernés", a assuré Jean-Charles Granchamp, président de l’entreprise.