Europe-Écologie-Les Verts demande un réexamen en urgence de la dangerosité du glyphosate par l’agence de sécurité sanitaire (Anses).
Le cas d’un jardinier américain atteint d’un cancer qui a conduit à la condamnation du groupe américain Monsato a alerté l’opinion. Pour le parti EELV, il est plus qu’important de "contester en urgence en justice la légalité des autorisations de mise sur le marché des produits à base de glyphosate produits par la société Monsanto".
La décision de la justice californienne "se fonde sur des documents internes du groupe, qui depuis 1983 est au courant que ses produits sont cancérigènes", déplore un porte-parole d’EELV. Le parti demande alors "une suspension en urgence pour les particuliers" soulignant que l’utilisation de ces produits dangereux est intolérable.
" Le gouvernement doit aller jusqu’au bout du retrait du glyphosate", martèlent les écologistes. EELV va ainsi déposer un recours en référé pour faire interdire les herbicides au glyphosate du groupe Monsanto en France.
Le cas du jardinier americain
Monsanto a été condamné à payer 289 millions de dollars de dommages à un jardinier atteint d’un cancer. Accusé et déclaré responsable de ne pas avoir informé de la dangerosité de son herbicide au glyphosate, le groupe américain réitère que le produit n’est pas cancerigène. Il prévoit de faire appel de la décision de la justice.