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Dans le cadre de la Journée mondiale sans voiture, mardi 22 septembre, une enquête Ifop pour Caroom a révélé les aspirations de la population issue des grands centres urbains.
Au total 1 031 personnes ont participé au sondage Ifop pour Caroom intitulé "Les mesures anti-voitures et la place de l’automobile dans les grandes villes à l’heure du Covid". Les résultats de l’enquête ont été publiés ce mardi 22 septembre, Journée mondiale sans voiture. Il a été révélé que 62 % des Français souhaitent une nette réduction de la place de l’automobile dans leur commune. Un cas de figure qui a eu l’aval de 79 % des jeunes de 18-24 ans et de 76 % des 25- 34 ans. Les cadres soutiennent également cette idée (66 %) ainsi que les sympathisants EELV (95 %). "Les habitants des grandes villes sont d’accord sur la plupart des mesures anti-voitures", a confié François Kraus, directeur du pôle actualité de l’Ifop à Franceinfo.
Selon le sondage, la majorité des habitants des grandes villes (57 %) sont favorables aux systèmes de véhicules en libre-service, ainsi que l’essor des pistes cyclables dans leur commune (55 %). Les citadins ont de plus en plus opté pour le vélo comme moyen de transport au quotidien entre 2015 et 2020. Le chiffre est passé de 5 à 15 %. Avec la pandémie de coronavirus, la bicyclette, beaucoup moins anxiogène que les transports en commun, a été également privilégiée. "Seuls 14 % des cyclistes ont peur d’être infectés par le coronavirus tous les jours, contre 31 % des adeptes de la marche à pied, 57 % des utilisateurs du métro et 68 % des utilisateurs de train", a observé l’Ifop.
La question du stationnement reste un point d’achoppement. En effet, 77 % des habitants des grandes villes adhèrent à la hausse des tarifs de stationnement dans la rue et 74 % soutiennent la baisse des places de stationnement dans la rue ou en sous-sol. Par ailleurs, seuls 34 % des automobilistes, 39 % des usagers des transports en commun et 36 % des cyclistes se disent satisfaits des conditions de circulation. L’institut estime que cette situation résulte visiblement de la fréquence des bouchons et l’absence de places de stationnement ordonnées.
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