Ce bracelet en question permet d’avertir la police en temps réel, si un individu visé par une mesure d’éloignement essaie de se ‘rapprocher’ de son ex.
Élisabeth Moreno, ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, était sur France Inter ce mardi 13 octobre. Dans des propos retranscrits par France Info, elle a indiqué : "notre détermination, c’est de faire en sorte qu’à la fin de cette année, 1 000 bracelets (anti-rapprochement) soient déployés sur tous les territoires" en marge de la lutte contre les violences conjugales. "…Et que les femmes se sentent protégées et qu’elles n’aient pas systématiquement la peur au ventre de voir leur agresseur s’approcher du domicile ou de l’école", a ajouté la ministre.
"Notre intention, c’est de faire en sorte qu’à la fin de l’année, il soit déployé sur l’ensemble du territoire français", a aussi annoncé Mme Moreno, sachant que ce bracelet anti-rapprochement est en phase de test depuis septembre, dans 5 juridictions. "Dès le mois de novembre, nous irons sur les territoires ultramarins, nous allons étendre ça dans une trentaine d’autres juridictions", a précisé Élisabeth Moreno.
> Sur le même sujet : Violences conjugales : Lancement du bracelet anti-rapprochement vendredi
Dans l’objectif d’éviter que les agresseurs ne récidivent, Élisabeth Moreno a annoncé l’ouverture de 15 centres pour traiter les agresseurs, socialement, psychologiquement. "On sait que 38 % d’entre eux sont sous addiction d’alcool, de drogue etc. Les traiter, c’est aussi une manière de réduire ces féminicides", a-t-elle expliqué.
> Notre dossier sur les violences conjugales