Un deuxième cas autochtone de chikungunya en France métropolitaine a été mis en évidence dimanche 26 septembre sur une fillette de 12 ans, résidant à Fréjus, dans le Var, après le premier cas détecté vendredi sur une autre fillette du même âge, habitant la même ville. La préfecture du département assure aujourd’hui que l’état des deux enfants n’inspire pas d’inquiétude.
Les virus tropicaux de chikungunya semblent avoir élu domicile à Fréjus, dans le département du Var. Un 2e cas autochtone de chikungunya a été diagnostiqué dimanche sur une fillette de 12 ans, après la découverte vendredi du tout premier cas sur une autre fillette du même âge.
La mobilisation des services sanitaires "a permis de détecter un deuxième cas suspect, toujours à Fréjus, sur une patiente de même âge et ayant des activités communes avec le premier cas diagnostiqué. Un prélèvement sanguin, réalisé aussitôt le signalement effectué dans la journée du 25 septembre, confirme l’infection par le virus du chikungunya", indique dans un communiqué la préfecture du Var.
Selon les services de la préfecture, il n’y pas lieu de s’alarmer sur l’état de santé des deux enfants."Les deux fillettes sont à leur domicile et leur état n’inspire pas d’inquiétude", poursuit le communiqué préfectoral.
Ces deux cas sont dits
"autochtones" car les patientes n’ont pas voyagé et n’étaient pas en contact avec des voyageurs qui avaient séjourné dans une région du monde où la maladie est présente. La découverte de ces deux cas
autochtones de chikungunya intervient environ deux semaines après l’annonce du
premier cas autochtone de dengue à Nice.
Les autorités sanitaires ont décidé de relever le niveau de vigilance épidémiologique dans le sud de la France pour éviter la prolifération du moustique tigre, principal vecteur des deux maladies dengue et chikungunya. Des opérations de prophylaxie ciblées sont actuellement en cours sur la Côte d’Azur, dans les Alpes-Maritimes et le Var. La démoustification est particulièrement intensifiée dans la zone avoisinant les habitations des deux fillettes contaminées.
Selon des sources sanitaires, la propagation du chikungunya et de la dengue devrait être maîtrisée avec l’arrivée de l’hiver, la saison froide n’étant pas propice à la multiplication des maladies tropicales.