L’impact de la crise sur l’emploi n’est pas le même pour l’ensemble des régions françaises. Certaines sont plus touchées que d’autres.
Les résultats d’une étude réalisée par le cabinet Arthur Loyd, spécialisé dans l’immobilier d’entreprise, ont révélé que la crise a impacté l’emploi en fonction des régions.
La France n’est pas épargnée par la crise sanitaire et économique avec des destructions d’emplois enregistrées sur l’ensemble du territoire.
Seulement, il existe des régions françaises plus touchées que d’autres, notamment le Centre, le Grand Est, une partie du bassin parisien et des zones rurales.
À partir de mars-avril, des nombreux contrats précaires et des missions d’intérim dans ces zones touchées n’ont pas été renouvelés. Des départements issus de cette partie de la France, ayant souffert des conséquences de la crise, développent aussi des activités liées au tourisme, un secteur impacté par le confinement.
Les départements de Lyon, Strasbourg, Toulouse, Bordeaux ou Lille figurent parmi ceux qui ont su limiter la casse. Grâce à la "diversité du tissu économique", ces zones ont moins ressenti l’impact de la crise.
L’Île-de-France et la région parisienne répertorient plus d’un quart des destructions d’emplois enregistrées dans toute la France au premier semestre, selon l’étude du cabinet Arthur Loyd et relayée par Europe 1.
L’explication est que cette région développe beaucoup d’activités dépendant du tourisme, de l’événementiel, de la culture et des activités aéroportuaires qui ont grandement souffert du confinement.
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