Des agriculteurs en colère contre les prix bas prévoient de bloquer Paris ce mercredi

LINFO.RE – créé le 27.11.2019 à 11h44 – La rédaction

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Un millier de tracteurs sont attendus aux portes de Paris ce mercredi pour faire monter la pression sur la grande distribution et ses fournisseurs.

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Le gouvernement au chevet des agriculteurs

Des mobilisations un peu partout dans l’Hexagone

Une grande manifestation des agriculteurs est au programme dans l’Hexagone ce mercredi. Des opérations de blocage sont alors prévues à Paris et Lyon. Plus de 1 000 tracteurs venus des régions Hauts-de-France, Normandie, Ile-de-France, Grand-Est, Centre-Val-de-Loire et Bourgogne-Franche-Comté devront rejoindre l’avenue Foch dans la capitale. En Rhône-Alpes, des agriculteurs de toute la région envisagent de bloquer les accès autoroutiers de Lyon en trois points. En Auvergne, des agriculteurs issus des quatre départements auvergnats, mais aussi de la Loire et de la Creuse vont mener une action sur l’A71 près de Clermont-Ferrand. Des mobilisations sont également attendues à Toulouse et dans le Vaucluse où les agriculteurs prévoient une "journée de deuil de l’agriculture vauclusienne", rapporte 20 Minutes.

Les requêtes des agriculteurs

Christiane Lambert, présidente de la FNSEA a expliqué que cette nouvelle manifestation est "pour l’efficacité des Etats généraux de l’alimentation, et pour l’arrêt des distorsions franco-françaises". Les agriculteurs en colère veulent surtout faire monter la pression sur la grande distribution et ses fournisseurs à la suite du début des négociations commerciales annuelles qui déterminent les prix sur une année. "Le principal motif de colère est l’impression d’être abandonné à la fois par les politiques et par la société", a lâché Guillaume Moret, 49 ans, exploitant dans le Val d’Oise. Quentin Le Guillous, 29 ans, agriculteur à Houdan réclame de son côté une agriculture et une alimentation de plus en plus propres.

Devant les députés mardi, le ministre de l’Agriculture Didier Guillaume a déclaré qu’il partageait les inquiétudes des agriculteurs malmenés et montrés du doigt.