Les autorités françaises ont placé sous surveillance plusieurs Afghans rapatriés en France pour des liens présumés avec les talibans. L’un d’entre eux aurait admis son appartenance au mouvement fondamentaliste.
Depuis le retour des talibans au pouvoir, la France a exfiltré plusieurs personnes d’Afghanistan grâce au pont aérien mis en place par l’armée. Sur instruction du ministre de l’intérieur, un Afghan soupçonné d’être étroitement lié au groupe fondamentaliste fait l’objet d’une mesure individuelle de contrôle administratif et de surveillance.
Rapatrié le 18 août vers l’Hexagone, le jeune homme, âgé de 26 ans, a été placé sous surveillance. Il aurait admis son appartenance au mouvement et reconnu avoir porté des armes en tant que responsable d’un barrage taliban à Kaboul. La Direction générale de la surveillance intérieure surveillerait également quatre de ses proches, selon plusieurs médias.
G. Darmanin a affirmé que le jeune Afghan a "très largement aidé à l’évacuation de l’ambassade de France", rapporte France Bleu. Les autorités françaises ont accepté de l’évacuer avec ses proches car il "risquait des représailles importantes suite à son aide sur place". Les cinq personnes sont font actuellement l’objet de mesures de "restriction de liberté".