Outre sa condamnation en première instance à 18 mois de prison dont 4 mois ferme, Damien Tarel, la personne qui a giflé le chef de l’Etat Emmanuel Macron, a également reçu plusieurs interdictions. Des sanctions qu’il conteste.
La gifle qu’il a donné au président de la République lui a coûté cher. Damien Tarel, l’agresseur d’Emmanuel Macron, a été condamné en première instance à 18 mois de prison dont 4 mois ferme, en comparution immédiate. D’après Franceinfo citant une information du parquet de la Drôme, il a décidé de faire appel d’une partie de sa condamnation, mais pas celle liée à la peine de prison. Le jeune homme de 28 ans a en effet reçu plusieurs interdictions, dont l’exercice des fonctions publiques, une mesure définitive. Il a également été interdit de détention d’une arme pendant cinq ans ou encore de droits civiques civils et familiaux pour trois ans.
Damien Tarel sera donc jugé en appel dans les prochaines semaines devant la Cour d’appel à Grenoble. A l’audience le 10 juin, le jeune homme de 28 ans, habitant à Saint-Vallier, a assumé la gifle qu’il a donnée au chef de l’Etat Emmanuel Macron. Il a d’ailleurs reconnu que son geste était "plutôt violent", "non maîtrisé", et qui n’était pas "réfléchi". "Je pense qu’Emmanuel Macron représente la déchéance de notre pays.", a-t-il ensuite lâché en affirmant avoir ressenti du dégoût en voyant son regard sympathique et menteur.
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