Illustration - ALLILI MOURAD/SIPA
Les attaques provenaient des ordinateurs chinois et russes, selon l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information.
Plusieurs plateformes pédagogiques, dont les Environnements numériques de travail (ENT) et des services proposés par le Centre national d’enseignement à distance (CNED), étaient inaccessibles aux élèves et aux enseignants, mardi 6 avril. Le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer a dénoncé une "cyberattaque" venue de l’étranger.
Au début de la semaine, une enquête a été ouverte. Elle est menée par l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information. Selon les informations du Journal du Dimanche, citant l’Office, ces attaques ont été menées depuis la Chine et la Russie. Les réseaux ont été inondés de demandes de connexion parasites bloquant ainsi l’accès aux élèves.
A la suite des attaques, une plainte a été déposée. L’Agence nationale de la sécurité et des systèmes d’information a également été saisie.
Par ailleurs, l’Office a indiqué qu’il est possible qu’un commanditaire fasse appel à un service utilisant des machines situées en Russie ou en Chine afin d’assaillir les services du CNED.
En revanche, les ENT n’ont pas fait l’objet d’une cyberattaque, mais de saturation. Mais le problème a été réglé, selon le ministère de l’Éducation.
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