ROMUALD MEIGNEUX/SIPA
En raison de la crise sanitaire liée à la pandémie de coronavirus, un grand nombre d’entreprises ont recours au chômage partiel. Des millions de salariés du secteur privé sont désormais concernées.
Sur Twitter, la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a affirmé ce samedi 11 avril que 700 000 entreprises et associations ont demandé le chômage partiel pour 8 millions de salariés. Elle a précisé que cela fait 3 millions plus en seulement une semaine.
Le dispositif a été mis en place pour aider les entreprises affectées par la crise sanitaire. Il permet au salarié d’être indemnisé à hauteur de 70% du salaire brut et 84% du salaire net. La mise en chômage partiel des salariés est cependant incompatible avec le télétravail. Lorsqu’un employeur demande à un salarié de faire du télétravail alors que ce dernier est placé en activité partielle, cela s’apparente à une fraude, selon le ministère.
Le gouvernement met donc en garde contre la fraude au chômage partiel. La secrétaire d’Etat à l’Economie, Agnès Pannier-Runacher, a affirmé sur Franceinfo que des contrôles seront effectués. S’ils "montrent que le chômage partiel est utilisé à mauvais escient et que des gens cumulent chômage partiel et télétravail", les entreprises concernées seront sanctionnées, a-t-elle averti.
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