Dans l’objectif d’assurer le traçage des cas contacts de Covid-19 dans les lieux publics, le gouvernement envisage d’élargir l’utilisation des QR code.
Le journal Le Figaro rapporte qu’en ce moment, le gouvernement envisage d’élargir l’usage de ce code-barres carré dans les lieux publics, dans le contexte sanitaire de coronavirus. Effectivement, Bercy compte permettre à tous les commerces qui le souhaiteraient de télécharger un QR Code et de l’afficher dans leur établissement. Cette mesure permettrait aux clients d’être prévenus en cas de contamination au moment de leur passage, note le quotidien.
Jusqu’ici, aucune obligation n’est envisagée pour les commerces, contrairement aux bars et restaurants. Pour ce faire, le gouvernement prévoit d’entamer "une série d’expérimentations" avant le déploiement de cette mesure. Cette dernière serait, par ailleurs, intégrée aux "protocoles de reprises" des différents secteurs notamment celui de la culture.
Le quotidien rapporte que les salons de coiffure seront parmi les premiers à expérimenter ce QR Code facultatif.
Afin d’afficher les codes dans 10 salons-pilotes de la région parisienne, le groupe Provalliance a été sollicité.
"Les expérimentations devraient débuter la semaine prochaine", a expliqué Thomas Gramain, directeur marketing du groupe. Selon ses dires, le QR Code est plus sécurisé que les carnets de rappel et c’est assez facile à utiliser.
"Cela ne prend que quelques secondes, au moment du passage à la caisse, de scanner le QR Code et c’est quelque chose que les coiffeurs peuvent suggérer très naturellement aux clients", a-t-il renchéri. Par ailleurs, ce dispositif est nécessaire pour les salons de coiffure surtout pour ceux qui sont situés dans des centres commerciaux.
L’instauration de ce système, en pleine expérimentation, correspond aux recommandations de la Cnil en matière d’usage des QR Codes. En février, la commission informatique et libertés a en effet estimé que l’utilité de ces QR Codes était "suffisamment démontrée".
Toutefois, cette entité a prévenu que le caractère obligatoire d’un tel système devait se limiter aux établissements dans lesquels existe "un risque élevé" de contamination, c’est-à-dire ceux où on enlève son masque.
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