Jacques Witt/SIPA
Depuis Tahiti où Emmanuel Macron a visité le principal hôpital de la Polynésie française, le Président a affirmé qu’il voulait : "lancer un message très fort pour appeler chacune et chacun" à se faire vacciner.
Après avoir quitté Tokyo, où il a assisté à l’ouverture des Jeux olympiques, Emmanuel Macron s’est envolé vers la Polynésie française. Lors d’un point de presse, dans des propos rapportés par les médias français comme Le Figaro, le chef de l’Etat est revenu sur la journée de mobilisation des opposants au pass sanitaire et/ou à la vaccination. Pour lui, "chacune et chacun est libre de s’exprimer dans le calme, dans le respect de l’autre". Mais la liberté, "où je ne dois rien à personne" n’existe pas, et celle-ci repose sur "un sens du devoir réciproque".
"Je veux lancer un message très fort pour appeler chacune et chacun à se faire vacciner parce qu’on le voit sous toutes les latitudes : quand on est vacciné, on est protégé et on ne diffuse quasiment plus, en tout cas beaucoup moins, le virus", a aussi déclaré le président français.
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Dans sa prise de parole, Emmanuel Macron s’est également adressé aux personnes réticentes au vaccin. Pour lui, si demain "vous contaminez votre père, votre mère ou moi-même", il sera alors victime de cette "liberté" alors que "vous aviez la possibilité d’avoir quelque chose pour vous protéger et me protéger". Et au "nom de votre liberté, vous allez peut-être avoir une forme grave (du virus) et vous allez arriver à cet hôpital".
Il a ensuite lancé que ce sont tous ces personnels qui vont devoir "vous" prendre en charge "et peut-être renoncer à prendre quelqu’un d’autre". Le Président n’appelle pas ça la liberté… mais de "l’irresponsabilité" et de "l’égoïsme".
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