Covid-19 : les discothèques et les soirées privées sont les principaux foyers de contamination

Les lieux où le risque de contamination est le plus élevé

Les résultats de cette étude arrivent à point nommé alors que la France est frappée par une cinquième vague de l’épidémie de Covid-19. Les conclusions des recherches ont en effet révélé que les bars, les soirées privées ou les discothèques sont les premiers endroits les plus probables d’être contaminé par le coronavirus. Ces endroits arrivent en tête du classement des lieux où le risque de contamination est le plus fort, est-il indiqué dans la revue The Lancet Regional Health Europe. Entre juin et juillet, les hommes âgés de moins de 40 ans étaient les plus exposés au risque avec une hausse de 790% en boîte de nuit. Chez les plus de 40 ans, le risque était de 270%.

Une analyse comparative

Une analyse de l’Institut Pasteur relayée par BFMTV confirme ces résultats. Il a été mentionné qu’une personne âgée de moins de 40 ans qui s’est rendue dans un bar avait 90% de chance en plus de contracter la Covid-19 qu’une personne qui n’aurait pas mis les pieds dans ce genre d’établissement. Dans une comparaison similaire, la part de risque s’élève à 350% pour ceux qui participent à une fête privée. L’étude qui s’est étalée sur plusieurs mois n’a pas permis de relever l’impact épidémique de différentes décisions politico-sanitaires comme la réouverture des terrasses en juin dernier ou des discothèques en juillet.

Les autres lieux à forte contamination

D’autres endroits sont également cités comme étant des foyers de contamination du coronavirus comme les transports en commun. La menace est surtout présente dans l’avion (70%) et lors d’un trajet de longue distance en train (30%). Le risque est toutefois moins élevé dans les commerces, hormis ceux classés dans la catégorie des boutiques de proximité, les lieux culturels (cinémas, théâtres...), ou les salons de coiffure. "Dans les supermarchés, vous avez souvent beaucoup de hauteur sous le plafond et c’est bien aéré", a expliqué Mahmoud Zureik, professeur de santé publique et d’épidémiologie à l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines dans les colonnes du journal Le Parisien. Enfin, la présence d’un enfant dans un foyer augmente également les risques de contamination. 

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