Selon le rapport de pharmacovigilance publié par l’Agence du médicament (ANSM), plus de 20 964 000 injections du vaccin Pfizer ont été réalisées en France sur la période du 30 avril au 13 mai.
Les autorités sanitaires ont signalé un troisième cas d’hémophilie acquise après le vaccin Pfizer-BioNTech depuis le début de la vaccination contre la Covid-19 en France. Ces cas sont apparus dans un délai de quelques jours à un mois, chez des personnes âgées de plus de 75 ans. Cette situation forme un "signal potentiel" surveillé de près, a précisé l’Agence du médicament (ANSM) vendredi 21 mai. Le 15e rapport de pharmacovigilance sur ce vaccin a révélé que plus de 20 964 000 injections ont été faites en Métropole sur la période du 30 avril au 13 mai.
"Parmi les effets déjà sous surveillance spécifique, l’analyse d’un nouveau cas d’hémophilie acquise (apparition d’auto-anticorps dirigés contre le facteur VIII de la coagulation) sur cette période, portant le total à 3 cas depuis le début de la vaccination", atteste que cet effet indésirable très rare représente un "signal potentiel", souligne l’ANSM sur le récit de Franceinfo. A ce stade, il n’est donc pas possible d’exclure le rôle du vaccin dans la survenue d’une hémophilie acquise, poursuit l’Agence du médicament.
Toutefois, l’ANSM assure que le rapport bénéfice/risque du vaccin Pfizer n’est pas mis en doute après l’apparition de cet effet indésirable très rare. Dans la population générale, 1 à 1,5 cas d’hémophilie par million d’individus par an est enregistré en France. Dans la majorité des cas, les patients de plus de 60 ans sont les plus touchés.
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