Le Conseil scientifique a fait parvenir au gouvernement une nouvelle note d’alerte vendredi 11 mars dernier. L’instance y a évoqué entre autres une banalisation de l’épidémie dans la société et aussi la quatrième dose.
"L’épidémie n’est pas terminée !", a mis en garde en début de semaine le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy. Dans une notre d’alerte envoyée au gouvernement vendredi dernier, le Conseil scientifique a évoqué un rebond épidémique qui serait "multifactoriel".
Une hausse des contaminations qui peut être expliquée par le relâchement de la population, impact du sous-lignage BA.2 du variant Omicron (plus transmissible que BA.1 et désormais majoritaire en France), le climat hivernal, la rentrée scolaire, ou encore le déclin de l’immunité. En dix jours, le nombre quotidien des cas est passé de 55 000 à 66 000, rapporte le journal Le Parisien.
L’instance a aussi fait remarquer l’apparition d’"une certaine forme de banalisation et de l’indifférence" dans la société vis-à-vis de l’épidémie en indiquant que les pays en Europe, dont la France, sont notamment préoccupés par la guerre en cours en Ukraine et que le Covid-19 est passé au second plan.
L’avis du Conseil scientifique porte également sur "l‘importance de la conservation des mesures de protection chez les plus âgés, fragiles, et immunodéprimés". Ces catégories de personnes doivent porter le masque notamment dans les lieux clos, pour rappel le port obligatoire est terminé depuis lundi dernier.
En ce qui concerne la quatrième dose, dont la campagne vient de débuter pour les personnes ayant plus de 80 ans et les résidents d’Ehpad, l’instance propose qu’elle soit élargie aux Français de 65 à 80 ans.
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