Après plusieurs mois d’attente, l’Institut Pasteur de Lille a reçu le feu vert de l’Agence nationale de Sécurité du Médicament pour commencer des essais cliniques quant à un suppositoire anti-Covid.
Le samedi 12 juin, plusieurs médias français comme Le Huffington Post ont annoncé que l’Institut Pasteur de Lille (IPL) pourra débuter des essais cliniques de son suppositoire, baptisé le Clofoctol, contre les formes graves de la Covid-19.
L’Agence nationale de Sûreté du Médicament a délivré toutes les autorisations pour le lancement d’une expérimentation scientifique. Elle se déroulera sur des centaines de patients de la région, sélectionnés par des médecins généralistes.
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Ces patients qui participeront aux essais cliniques (dont la moitié recevront un placebo) doivent "avoir fait un test positif récent, avoir plus de 50 ans, avoir au moins un symptôme et ne pas avoir été vacciné", a affirmé Benoît Deprez, directeur scientifique de l’IPL à La Voix du Nord. Le traitement doit être pris deux fois par jour, pendant cinq jours.
Après plusieurs mois d’essais, au cas où les résultats sont conformes aux attentes des chercheurs et que le médicament réduit de 50% le risque d’aggravation de la condition des patients ‘prenant’ le suppositoire, alors l’IPL va travailler sur un dossier pour demander une autorisation de mettre le traitement sur le marché.
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