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Une rencontre entre le ministère du Travail et les autorités sanitaires est prévue pour cette semaine pour la création d’un nouveau cadre moins contraignant pour les entreprises.
Depuis la levée du confinement et le retour progressif à la normale, des mesures sanitaires ont été élaborées pour les entreprises. Pour accélérer la reprise, le patronat a réclamé l’assouplissement de ces règles, jugées trop contraignantes. Ainsi, le gouvernement envisage de revoir ce protocole pour les entreprises. Selon Les Echos, le ministère du Travail a prévu de rencontrer "les autorités sanitaires et les partenaires sociaux" cette semaine afin de créer un nouveau cadre.
Cet allègement a été largement réclamé par le patronat. Récemment, Geoffroy Roux de Bézieux, le patron du Medef a évoqué le coût des masques ou du gel, mais surtout "les problèmes de productivité" qu’impliquent les nouveaux réflexes sanitaires. Par la suite, il a réclamé "une révision et un allégement des 60 protocoles sanitaires".
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Pareillement, lundi 15 juin, le président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), François Asselin a parlé de ces règles au micro de Franceinfo. Il a annoncé que "le président de la République nous a donné une belle couleur : tout le monde passe au vert. Mais nos contraintes restent les mêmes au niveau des règles sanitaires à appliquer".
De son côté, sur la même antenne, Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT a souligné qu’il faut que préserver la santé. "Seul l’avis des scientifiques et des médecins compte. Il faut rester vigilant. Nous pensons que la santé prime sur l’économie", a-t-il renchéri.
Dans un "protocole national de déconfinement", les règles sanitaires régissant les sociétés sont assez strictes. Outre l’utilisation des masques et des gels hydroalcooliques, la distanciation sociale doit être respectée. Ainsi, chaque salarié doit pouvoir bénéficier de 4 mètres carrés autour de lui. Dans ce cas, l’entreprise devrait assurer qu’il dispose de cette surface en prenant en compte l’encombrement mobilier. Une règle qui n’est pas facile à appliquer.
Par ailleurs, les entreprises doivent établir des sens de circulation dans les locaux et sur les parkings. Pour éviter que trop de salariés soient présents, une réorganisation des horaires est aussi nécessaire. Selon le patronat, toutes ces mesures, pourtant indispensables pour assurer le respect des gestes barrières, font obstacle à une reprise rapide de l’activité.
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