D’après la ministre du Travail, vendredi 26 février, plusieurs entreprises ont été épinglées car elles n’ont pas suffisamment appliqué le télétravail. Ce système est devenu la norme dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de coronavirus.
En début de semaine, E. Borne a rapporté l’effet positif du télétravail face à l’épidémie de coronavirus en France. D’après des études, les risques de contamination seraient réduits de 20 % à 30 % en maintenant des salariés chez eux, a indiqué la ministre. Elle a donc fait valoir l’importance de ce dispositif pour repousser la perspective d’un confinement.
A lire aussi > Coronavirus en France : 31% des salariés du privé en télétravail fin 2020
Il s’avère cependant que certaines entreprises ne jouent pas le jeu. Depuis le mois d’octobre, l’Inspection du travail aurait prononcé 52 mises en demeure sur le thème du télétravail. Elisabeth Borne a affirmé que les banques Crédit Agricole et Caisse d’Epargne, ainsi que le groupe d’assurance mutuelle Macif sont concernés.
A lire aussi > Télétravail : face au relâchement, des sanctions pourront tomber
Depuis le début de l’année, plus de 16 000 contrôles auraient été effectués par l’Inspection du travail. Mme Borne a souligné que ces opérations seront renforcées. Un manquement aux règles pourrait donner lieu à "des référés judiciaires" pour les entreprises ayant déjà reçu une mise en demeure, a-t-elle prévenu.
Toute l’actualité à retrouver sur Linfo.re